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Blog de Théodhor Gullffharsson
24 décembre 2020

Les cathares n’ont jamais existé

De nombreux livres parlent des cathares, sauf que il n’y a jamais eu de « religion » cathare. Ceci est une invention de l’église catholique. Il y a eu des groupes de conceptions proches des bogomiles, insultés par le système de croyance majoritaire et totalitaire, faussement intitulé chrétien, alors qu’ils ont tué sans scrupules tous les  chercheurs spirituels qui ne suivaient pas la doctrine simplifiée, que l’on retrouve inscrite et préchée par l’Inquisition catholique.

Ils se nommaient eux mêmes, soi disant « bons chrétiens »,  je pense qu’ ils voulaient dire Bogomiles, en utilisant une sonorité mal comprise ou déformée volontairement.

Les groupes comme les pauliciens , pouvaient être de leurs ancêtres.
Saint Paul lui même est considéré comme un Gnostique, car il aurait reçu le « saint esprit », directement sans passer par une transmission physique, par l’inspiration directe et la transmission par le monde spirituel directement. Il semble qu’il ne donnait pas de baptème, et indiquait à ses « disciples «  de se préparer à faire comme lui, du moins c’est ce qu’à fait sa disciple , nommée sainte Tecla (qui se serait dématérialisée, si l’on se base sur sa légende).

On voit l’erreur de ce genre d’affirmations : 

Il n'y a plus de cathares après la première moitié du xive siècle. Le catharisme a été anéanti par l'Inquisition romaine qui a éliminé toute la hiérarchie de l'Église cathare : sans ministre pour transmettre le consolament d'ordination, le catharisme n'a pu survivre (Nelli 1996, 16). 

Comme il n’y a jamais eu d’église cathare, on est face à des croyances matérialistes dans toutes les formes de propos sur ces groupes , que je ne nommerais pas hérétiques, ce qui se place du point de vue des oppresseurs qui essayaient de les tuer. Le consolament, est considéré comme une sorte d’initiation, mais on voit que les gnostiques comme Técla, rejetaient ce type de hiérarchie matérielle, et matérialiste, qui ne pouvait pas être l’initiation spirituelle qui avait dû existé dans la « tradition d’origine », où une force conçue comme le "Paraclet" était transmise.

Le sujet des Gnostiques est la lutte contre les démons , et non la promotion de la culture régionale ou du cassoulet.

Le sujet en est la confrontation avec la nature de la réalité, sans se réduire à l’humain, mais c’est la question de l’existence de l’âme et de son destin, que ce soit dans les animaux, ou d’autres formes de vie, dans la confrontation avec ce qui , ou le pouvoir, qui contraint tous les êtres à s’entredévorer pour survivre.

On trouve souvent cité dans la littérature qui se veut parler des « cathares », le graal. Le graal est un concept des romans de la table ronde, pour désigner le récipient contenant le sang du christ, mais le concept de la coupe d’immortalité est la récupération de la coupe de la déesse Ceridwenn. La coupe ou le chaudron celtique est l’image de l’univers, où sont cuisinées les âmes par la déesse mère de l’univers, qui les « travaille » afin qu’elles accèdent à une immortalité consciente.

On a voulu présenter les « cathares » comme des fanatiques religieux qui rejetaient la matière, la viande, la sexualité, ce qui semble refléter les conceptions catholiques de l’époque.

Cependant, on présente que la famille de Guilhem Bélibaste aurait été « adepte de l’hérésie ». Il semble que Bélibaste et sa famille mangeaient de la viande,  se reproduisaient, et ce qui est intérressant serait de connaître les conceptions mystiques qu’ils avaient.

Le premier, peut-être, à utiliser le mot «cathare» de façon continue,

fut Charles Schmidt, professeur de théologie protestante à Strasbourg, dans son livre

«Histoire et Doctrine de la Secte des Cathares ou Albigeois», paru en 1849.

Lorsqu’on parle des « cathares », il est toujours utilisé le même langage matérialiste qui parle de croyance. Les croyants cathares, la religion cathare, la hiérarchie cathare, l’église…
Tous ces concepts copiés sur la société catholique et ne sortant pas du système conceptuel balisé. Hors pour moi, la différence entre ce langage et ce que vivaient ces résistants, se situe dans la perception du monde spirituel, de la perception directe de l’existence des âmes, et donc celle des démons, qui posent la question à ceux qui les perçoivent, de la nature de la réalité, en dehors de l’intellectualisation, qui ne reflète que l’ignorance de la société matérialiste.  Ce que les gens cherchent dans le « catharisme » c’est surtout une ambiamce médiévale et romantique, pas la spiritualité de la perception des âmes et de leur nature. La conscience des esprits au niveau cosmique, et la constitution des couches de l’univers / énergie.

La caractéristique des vrais gnostiques, c’est qu’ils ne suivent aucun dogme, car le terme signifie connaître, et non croire.

Ils ne croient en aucun sauveur,  et savent par experience directe que des forces spirituelles, c'est-à-dire métaphysiques, constituent leurs corps subtils, qu’ils experimentent directement, sans croire à rien. Leur sauveur consiste à experimenter la nature de la réalité, sans les projections émotionnelles que suivent la plupart, ce qui permet aux entités astrales des plans inférieurs de les manipuler.

On peut observer que l’occident sous contrôle des sectes satanistes, est collectivement malade émotionnellement.

Comme disait Napoléon, qui selon Aurobindo , était un Rakshasa, c'est-à-dire un « démon » du plan astral, c’est l’imagination qui mène le monde.

Si le terme cathare est une manipulation, le gnostique se base sur l’exploration des plans considérés comme  cachés ou invisibles par l’idéologie dominante. La plupart peuvent en fait percevoir facilement ces dimensions subtiles, mais n’en sont pas conscients parce qu’ils ont subi une sorte de lavage de cerveau  volontaire, bien que ce ne soit pas leur cerveau qui soit touché, mais les sens de leur corps astral, qui a subi une manipulation. La conscience des forces démoniaques, et ce que les gnostiques anciens ont mentionné, ne se base pas sur une religion ou des croyances, mais sur des experiences directes des forces qui sont derrière les apparences. 

Il n’y a pas de doctrine ou de croyance, mais une étude vécue des plans subtils de l’univers. Il n’y a donc pas de « religion », un mot utlisé par ceux qui veulent imposer un pouvoir politique à la place de la spiritualité. La spiritualité n’est que l’experience de l’esprit cosmique ou universel, et il n’y a pas de connaissance « secrète », la seule connaissance est le vécu de la vraie nature de la réalité, qui ne peut pas être facilement exprimée.

Le fait que les gnostiques réels, soient confrontés aux démons , n’est pas une croyance, mais une confrontation. Due au fait qu’ils explorent la nature de la réalité, en developpant leur conscience spirituelle.

Ce n’est pas « une religion dualiste », mais une prise de conscience de la véritable nature et origine du mal. Comme quand Mirra Alfassa, dit que tant que les humains ne prendront pas conscience de l’origine occulte des maladies, de nouvelles « maladies » apparaitront constamment.

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