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Blog de Théodhor Gullffharsson
12 mars 2021

Ōyama-tsumi No Mikoto 大 山 祇 神, 大 山 積 神, 大 山 罪 神

Ōyama-tsumi No Mikoto  大 山 祇 神, 大 山 積 神, 大 山 罪 神 est un frère aîné d' Amaterasu et de Susanoo . Ses autres noms sont Watashi-no-Ōkami (和 多 志大 神) et Sakatoke (酒 解 神).

 Ōyamazumi-jinja (大山祇神社) sur l'île d'Ōmishima est son sanctuaire principal.

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L'île de Ōmishima (大 三島)

Il y a longtemps, il y avait un feu sacré perpétuel qui était entretenu ,  ce qui confirme les points communs entre le culte des divinités celtes anciennes, et celui des anciens Kamis. La même chose existait pour la divinité Brigit à Kildare.

Le sanctuaire de Ōyamazumi (大 山 祇 神社, Ōyamazumi Jinja ) est situé sur l'île d' Ōmishima dans la mer intérieure de Seto . Le sanctuaire est dédié aux dieux qui protègent les marins et les soldats.

Pour cette raison, de nombreux daimyōs et autres chefs militaires ont fait des offrandes au sanctuaire dans l'espoir d'un succès militaire ou en remerciement pour la victoire au combat. Les offrandes d'épées, d'armures et d'autres équipements militaires sont maintenant logées dans le plus grand musée d'équipement de combat utilisé à l'époque des samouraïs au Japon. Il y a des objets logés dans le sanctuaire qui appartenaient à Tsuruhime , Tomoe Gozen , Minamoto no Yoritomo, fondateur du Kamakura Bakufu et premier shōgun , et à son jeune frère, Minamoto no Yoshitsune .

On parle toujours plus des guerriers et des nobles, mais les paysans venaient au sanctuaire chercher du feu sacré pour l’emmener chez eux. Le shinto à l'origine est basé sur les cycles de la nature et l'agriculture, comme la culture gauloise et celte. (cycle solaire)

Il est à noter que Oyama Tsumi est représenté sur un loup de montagne, ce qui nous ramène au « shamanisme du loup ». On connait Hayataro, qui est nommé également un Yama Inu. On nomme dans le shamanisme japonais, le messager ou auxiliaire d'une divinité, un Kenzoku).

Comme Oyama Tsumi était considéré par les guerriers comme une divinité qui pouvait faire gagner la guerre et le combat, les guerriers ont porté des armes en offrande à son sanctuaire, qui est devenu le plus grand musée d’armes anciennes du Japon.

Une armure avec une grande cuirasse qui aurait été portée par la fille d'un seigneur de guerre qui s'est battue pour protéger Omishima. On pense que cette armure, un trésor national, est le seul exemple survivant d'armure de femmes au Japon. Un autre bel exemple d'équipement des femmes combattantes est le naginata, ou lame hallebarde, qui appartenait à Tomoe Gozen, une guerrière du clan Minamoto. Oyama Tsumi No Mikoto est le père de la déesse Kono Hana Sakuya Hime (木花咲耶/木花之佐久夜/木花開耶), qui était en fait une déesse du feu. C’est pourquoi elle est devenue la divinité du Fuji San, car les gens craignaient que le volcan ne se réveille, et lui ont demandé de le contrôler.

Deguchi Onisaburo a raconté que lors de sa formation shamanique, il avait été guidé par la déesse Kono Hana Sakuya Hime, en dehors de son corps, elle l’a guidé en passant par le cratère du volcan, pour visiter le monde d’en bas.

Comme Onisaburo était un shaman, ce qui signifie une personne issue de milieu très pauvre et dévalorisé, ceci est systématiquement ignoré et caché, car cela met l’accent sur le combat des milieux dirigeants pour empêcher l’émergence de la spiritualité issue du peuple. C’est le même principe que l’on retrouve en Europe. Onisaburo avait été membre de Ontake-kyo, qui n’était pas une « nouvelle religion », mais une organisation qui rassemblait de nombreux shamans.

Onisaburo était un shaman itinérant, avant de rejoindre momentanément cette association. De même, c’est anecdotique qu’il s’est associé avec Deguchi Nao, vers laquelle il avait été guidé. Elle était elle-même une Ogamiya, guérisseuse indépendante, mais à cette époque, le gouvernement Meiji avait interdit les shamans. Il obligeait les gens, pour les contrôler, à adhérer à une organisation  connue et autorisée par l’état. Ne pouvant enseigner et transmettre, elle avait cependant quelques personnes qui la suivaient, connaissant ses pouvoirs de guérison. Mais elle était obligée par la loi à rejoindre un groupe déjà existant. Elle a donc adhéré à l’organisation Konkokyo.

Elle a repris le nom de la divinité de ce groupe, Ushitora No Konjin, qui est une divinité d’origine taoiste. Le fondateur de Konkokyo, avait déjà subit la pression du gouvernement Meiji, pour séparer les pratiques shinto de celles bouddhistes. Le but du gouvernement était de créer un système basé sur le culte de l’empereur, et d’éliminer tout ce qui était shamanisme et guérisseurs. Il voulait éliminer les guérisseurs, ancestraux, pour ensuite créer une société matérialiste qui utilise  la médecine occidentale. Nao a donc continué son activité de guérisseuse sous couvert du groupe Konkokyo, qui trouvait un avantage à avoir quelqu’un qui avait un pouvoir shamanique, ce qui faisait de la pub pour leur organisation. Cependant, Nao n’était pas d’accord avec leurs enseignements, et c’est grâce à Onisaburo, qu’elle a réussi à créer un groupe indépendant. Ces nouvelles religions sont en fait un moyen de conserver certaines connaissances shamaniques, malgré le gouvernement matérialiste et autoritaire de l’époque. Ensuite, Onisaburo a vu que le Kami qui était en contact avec Nao, était en réalité Kunikototachi. Nao l'avait nommé par le nom du Kami de Konkokyo, parce qu'elle n'était pas Saniwa, et aussi pour ne pas vénérer de Kami de la lignée impériale, hostile aux shamans.

  On peut voir  plus tard, une situation qui ressemble, dans la vie de Nakai Shigeno, très pauvre et quasi aveugle, qui avait été hébergée par un prêtre shinto, et plus tard, lorsque je suis allé au Japon, la famille de Nakai Shigeno , avait été expulsée, par le prêtre shinto suivant, le fils, successeur, ayant adhéré au Jinja Honcho, qui cherche à éliminer les shamans, pour créer une forme de caste de prêtres d’extrême droite et fonctionnaires.

Le contact réel avec les divinités et les esprits , traditions populaires, doivent  disparaître. (j’avais raconté et mis des photos dans le livre « Traditions du Japon » et dans le blog Institut des Traditions du Japon). Sans surprise, mon livre est insulté par l'extrême droite et ses mensonges, sur internet Un autre exemple de dérive, ma vidéo dans laquelle Onisaburo récite l'Amatsu Norito, qui date de l'époque pré Meiji, n'est pratiquée ni par le shinto des temples (extreme droite), ni par les "nouvelles sectes", qui présente d'autres prières shinto modifiées. Cela gêne, parce qu'on entend bien la voix d'Onisaburo réciter la' Norito ancienne version, qu'ils essaient de cacher !

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